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    Sans commentaire.. c'est le mot juste !

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    oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

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    Toujours ces m?mes questions qui reviennent :

    "Qui suis-je"
    "Que deviendrais-je ?"
    "Comment vais-je mourir ?"

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  • Ce matin, vendredi 18 septembre 2009, j'?cris apr?s une nouvelle dispute avec toi.
    Je l'ai toujours pens?, mais chaque fois cette pens?e se confirme un peu plus.
    Ma relation ant?rieure me hante inconsciemment, elle est en moi, je l'ai incarn?e.

    Lui, il est parti, sans me laisser de nouvelle. Il a suffit de quelques heures pour que notre relation amoureuse s'arr?te, qu'elle passe ? une amiti? et qu'elle disparaisse ? jamais. Il a d?cid? de ne plus jamais entendre parler de moi. Il est visiblement mort.

    Dans notre relation, il ?tait celui qui me harcelait pour avoir de mes nouvelles ; celui qui posait de nombreuses questions pour se rassurer, jusqu'au moindre petit d?tail que je ne pourrais lui fournir sur chaque personne de mon entourage ; celui qui ha?ssait mes parents et mon meilleur ami. C'?tait celui qui ?touffait l'autre dans la relation.

    A premi?re vue, j'ai bien dig?r? les larmes qui coulaient r?guli?rement sur mon visage ? causes de nos fortes querelles ; tout l'amour qu'il me donnait et que j'ai pu perdre ; toutes les fois o? il m'a harcel? et menac?..

    Cependant... On dirait que j'ai pris sa place dans ma relation actuelle.

    un fant?me de lui


    Article non achev?



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  • Cette ?tape regroupe quatre ann?es de ma petite vie. Je venais de rentrer dans une nouvelle ?cole, un cran au dessus, une classe de plus, des gens inconnus pour la majorit? et juste d?j? vus pour le reste. La seconde ! J'?tais faible psychologiquement et je me sentais rejet?e de ce nouveau monde qui regroupait des gens immatures et sans envie de travailler. Mettre le bordel et s'amuser ?tait leur seule pr?occupation. C'?tait ma classe... Ils avaient tous un fort caract?re, ou presque tous. A l'inverse, j'?tais timide, en totale d?sapprobation de moi-m?me, aucune estime de moi et j'avais besoin de soutien moral. Comme ? l'habitude, je me tournai vers ceux qui me paraissaient gentils et accueillants, tout en prenant sous mon aile la nouvelle venue des Tarterets qui me sembla encore plus seule que moi, car elle ?tait totalement d?pays?e, dans cette campagne qui entoure Malesherbes et Pithiviers.

    ?tant totalement d?sesp?r?e en amour et je p?se le mot 'd?sesp?r?e', je passais mon temps libre sur des sites de rencontre, sans r?els succ?s. Un jour, ma meilleure amie me mit entre les mains, trois adresses ?mail de personnes habitant ? trois endroits totalement diff?rents de la France. Tout trois se rencontr?rent gr?ce ? cette m?me personne.

    Le premier, celui qui n'a jamais ?t? aussi important que les deux autres ? mes yeux, habite ? Bordeaux. Entre lui et moi, il n'y a jamais rien eu de plus que de la camaraderie et de l'amiti?, m?me si "?tant totalement d?sesp?r?e", j'ai pens? ? plus avec lui malgr? son obstination ? parler de sexe parfois et de m'associer ? ces conversations os?es. Outre cet aspect de sa personnalit?, il est quelqu'un de tr?s s?rieux et avec qui je m'entends extr?mement bien, au point de ne m'?tre jamais disput?e avec lui. Il est plus comme un fr?re pour moi.

    Le deuxi?me, fut le premier amour de ma vie. J'avais rencontr? un homme, certes pas tr?s beau physiquement, mais de ce fait, il ?tait un homme de confiance pour moi. Il m'?coutait, il ?tait toujours l? pour moi bien que ce ne soit que virtuel et t?l?phonique la plupart du temps. J'ai v?cu trois ans et demi avec lui, sans compter les flirts (avec lui) de l'avant relation et le break de la troisi?me ann?e de couple. J'?tais, je croyais, heureuse, au d?but du moins.
    Ma confiance en lui avait commenc? ? s'alt?rer lorsqu'il m'eut annonc?, au bout d'un mois de relation, que j'?tais la fille qui l'avait d?pucel?. Il avait dix-neuf ans et j'en avais seize. Il m'avait dit avant d'?tre avec moi, qu'il ?tait un peu coureur de jupon. Ce fut le premier mensonge qui cassa notre relation. Puis, je m'aper?us, un beau jour, qu'il ?tait un homme tr?s jaloux et possessif et que m?me un ?change de la moindre parole entre un autre homme et moi, le rendait fou ! Et lui, il me rendait folle ! Chaque personne du sexe oppos? ?tait un concurrent pour lui. Aussi, il me harcelait lorsqu'il n'avait pas de nouvelles de moi pendant plus de deux heures ; il croyait toujours que je le trompais ; il pensait chaque fois que j'allais le quitter.
    C'?tait une relation encore possible jusqu'au moment o? il me demanda de supprimer certaines personnes de ma vie pour le satisfaire et "me rendre la vie plus belle et remplie de gens honn?tes". Une demande que j'ai satisfaite, plusieurs fois m?me, et ? contre-c?ur. Notre relation se d?gradait petit ? petit par sa jalousie et nos mensonges. Je cherchais ? le quitter, mais je ne voulais pas me l'avouer car je n'avais que lui et il me disait que j'?tais la femme de sa vie, que je serais toujours la seule. Et un jour, je ne su plus si je l'aimais ou non, si je restais avec lui par peur de redevenir c?libataire et de ne pas r?ussir ? trouver un autre homme qui voudrait d'une personne aussi "nulle" que moi. Il avait cr?? chez moi, une d?pendance affective. Les habitudes du harc?lement quotidien me for?ait ? le garder et il ?tait toujours l? pour moi ! Comment s'en d?faire ?
    Et puis, un soir, apr?s une grosse dispute, il me demanda de supprimer une autre personne pour qui il n'avait plus aucune estime et ? qui, il voyait que je tenais beaucoup. Il n'omit pas de me dire que cette personne courrait apr?s toutes les filles qu'elle rencontrait, qu'elle ne voulait que me mettre dans son lit et que c'?tait pour cette raison qu'elle me parlait encore et me gardait dans sa vie. Ce fut la troisi?me personne que ma meilleure amie me fit rencontrer.

    La troisi?me personne, celle pour qui j'ai rompu ma relation avec mon premier amour, celle qui m'a donn? la force de redevenir c?libataire et celle avec qui je suis en couple depuis le 31 avril 2009. Cette personne l? est celle qui a toujours ?t? la plus importance ? mes yeux depuis le jour o? l'on s'est rapproch? un ?t?, au t?l?phone. En cette ann?e de d?sespoir, nous avions trois ans de diff?rence, et il ?tait plus jeune que moi. Il n'?tait qu'un "enfant". Pour moi qui venait de rentrer au lyc?e, le coll?ge n'?tait occup? que par des individus pu?rils et sans r?elles appr?hensions de la vie ; des gens qui ne pouvaient pas me comprendre et en qui je n'avais donc rien ? apprendre ; rien qui pouvait me faire retrouver cette joie int?rieure, en cette ann?e de seconde g?n?rale, m?diocre sur tous les plans.
    Lui, il venait me parler chaque fois que je me connectais. Je n'avais souvent, jamais rien ? lui dire et dans ce cas, je lui disais "au revoir" avant de le bloquer pour ne pas laisser de blanc et casser le tout petit lien qui s'?tait quand m?me tiss? entre lui et moi. Je ne voyais pas ce qu'il pouvait apporter dans ma petite vie merdique.
    L'?t? qui suivi notre rencontre, mes parents d?cid?rent de refaire totalement ma chambre et je n'eus donc plus acc?s ? Internet puisque je n'avais plus d'ordinateur. Je ne me souviens pas de l'intention pour laquelle il avait mon num?ro, mais un jour, il m'appela.. Je n'en ai jamais compris la raison, mais il m'a beaucoup touch?e en me t?l?phonant. Ce fus la premi?re fois que j'entendis sa voix. Ce fus bizarre, je me sentais mal ? l'aise et pleine de questions, en partie sur la raison de son appel. Puis les jours suivants, il m'appela de nouveau, et encore, et encore, jusqu'? ne plus avoir de cr?dit. Nous nous racontions nos journ?es, nous rigolions. Nous ?tions heureux de nous retrouver au bout du fil chaque soir. Je me sentais de plus en plus proche de lui. Puis, il rentra de ses vacances et j'ai retrouv? mon ordinateur de mon c?t?. Nous nous parlions sur Internet, tout en nous voyant ? la cam. Les appels ?taient moins fr?quents mais tout aussi plaisant et joyeux. (Mercii !) Nous ne r?vions que de nous voir en vrai, le del? du virtuel, la r?alit?, la v?rit? ! il m'appelait de moins en moins ? cause de mon premier amour qui ne trouvait pas tout aussi plaisant que nous, ces appels incessants, mais nous en r?vions toujours de se voir. Et puis, un lundi apr?s-midi, entre 14h30 et 17h, en plein cours de Sciences et Vie de la Terre et en pleine conversation ? son sujet, ma meilleure amie me proposa de venir ? Coubron passer le week-end avec elle, chez sa grand-m?re. Coubron, c'?tait aussi l? o? il habitait et c'?tait la raison pour laquelle elle me proposa de venir. Il faut croire que je parlais souvent de lui. En ce m?me apr?s-midi, je d?cidai d'appeler mon premier amour pour lui annoncer que je pr?f?rais reporter notre rendez-vous au week-end d'apr?s pour pouvoir saisir ma chance de voir cette troisi?me personne. Ce week-end fut m?morable. Il neigeait, nous f?mes une bataille de boule de neige dans le cimeti?re, nous rest?mes des heures au lavoir. J'?tais heureuse de le voir enfin !!! Et rien ! Rien ! M?me les coups de fil r?p?t?s de mon copain, me harcelant, me mena?ant qu'il allait se suicider ; Rien ! Bien que son suicide suscita une petite peur chez moi par crainte qu'il fasse vraiment ce qu'il dise ; rien ne m'emp?cha de m'amuser et de sourire jusqu'aux oreilles, ce week-end l?. Celui de notre premi?re rencontre ? lui et ? moi. Petit Berger...
    Nous nous quitt?mes avec un regret, celui de ne pas s'?tre enlac? avant de se quitter. Je voulais mon c?lin et j'ai compris, apr?s ?tre partie, que tu le voulais tout autant que moi. Seulement, je n'ai pas os? t'approcher. Et si j'avais ?t? rejet?e ? Garder cette envie me faisait moins mal que d'imaginer un rejet devant tous les passants et surtout, devant ma meilleure amie. Desperate, I was.
    L'ann?e passa, il entra au lyc?e, il changea, tout comme moi. Nous nous ?loign?mes l'un de l'autre par la fr?quence ralentie de nos appels et la distance. Il f?t beaucoup de rencontres et je perdis le fil de sa vie progressivement. Mainte fois, j'h?sitai ? le supprimer de mes contacts pour ne plus souffrir de ces confidences dont il ne me faisait plus part. J'?tais devenue une petite connaissance pour lui, ? mes yeux ; et il se transformait en inconnu face ? moi. L'espoir me tenait... Est-ce qu'on se reverrait ?
    Je commen?ai ? r?ver de ses bras, de ses l?vres, de lui tout simplement, avec moi [...] tout en ?tant dans ma premi?re relation amoureuse. Lui, se tournait lentement vers l'alcool, la drogue, et se lan?a dans des amours infructueux, sexuellement parlants. Son monde me semblait morose et terne, il ne voulu plus me parler, plus comme avant. Comment le comprendre ? L'avais-je perdu ? [je souffre et c'est toujours intense la douleur de la souffrance]
    Et mes r?ves... Ils ne devaient rester que r?ves'et pens?es. Il devaient m?me dispara?tre ! J'?tais d?j? en couple et surtout, surtout !! Il ?tait plus jeune que moi et ? pr?sent il se droguait. Il habitait loin, dans une ville qui se situait dans le 93, le d?partement le plus craint de notre pays. Que penserait mes parents si je me mettais en couple avec toi ? Mais pourquoi pens?-je ? s'unir ainsi avec lui ? Il n'est et ne restera qu'un ami. Perdu l'ami. Puis, les relations, les vraies ne l'int?ressent pas.. Oublie ! Me dis-je ? chaque fois.
    Un soir, alors qu'on ne s'?tait plus parler pendant des jours, il me cita le nom d'une fille. Vraisemblablement, cette fille, il y tenait beaucoup. Je sentis mon c?ur s'effondrer, tomber de tr?s haut, la chute fatale de toute cette profonde souffrance cach?e de tous. Mon sentiment ? Mon impression ? Elle m'avait remplac?e et avait la place que je voulais dans ce monde. Les mots sont forts, le concept aussi, mais ce n'est que la v?rit? de ce pass?. Cependant, je pensais qu'elle et lui allaient ?tre plus que des amis, ou l'?taient d?j?, mais je me trompai, bien heureusement. Avec le temps, je r?ussis quelque peu ? me faire ? cette id?e, qu'il partage ses secrets et ses journ?es avec cette fille, une autre que moi, mais la douleur persistait et j'essayais malgr? tout de l'enterrer tout au fond de moi. La distance nous ?loignerait forc?ment et je l'ai toujours su, sauf que l'avenir m'ait tomb? dessus par hasard. Boum ! Ultimatum ! Il n'?tait plus l?.
    Nous nous parl?mes certaines fois... des fois plus que d'autres. Plusieurs fois, j'essayai de lui faire comprendre ou de lui dire ce que j'avais dans mon c?ur tout en sachant que je bravais l'interdit de mon premier couple. Je voulais plus... Et avec les mois, je n'arrivai plus ? me d?p?trer de ces fortes envies et ? me convaincre du contraire. C'?tait pourtant ?vident, mais reconna?tre qu'il ?tait bien plus qu'un ami fut difficile. Il n'?tait pas la m?me personne que mon premier amour : moins pr?sent, il ?tait loin de moi, encore une relation longue distance et ?tre en couple avec lui aurait impos? des rendez-vous ?loign?s les uns des autres, voire tr?s ?loign?s. "Un amour impossible", ce fut utilis? dans un pseudo un jour quand j'y repense.
    Ma m?moire est floue sur cette p?riode... J'ai pr?f?r? oubli? les moments qui m'ont fait souffrir. Je ne me souviens que des fois o? je lui ai parl? des querelles avec mon premier copain, qui se multipliaient soit dit en passant ; des fois o? je m'automutilais [...] D'ailleurs l'automutilation, pourquoi le faisais-je si ce n'est pour attirer l'attention des personnes que j'aime ? Aujourd'hui, je repense ? ces lames et lorsque parfois l'id?e me vient de recommencer, je pense aux marques qu'elles me laisseront ? vie, ces lames tranchantes sur ma fine peau blanche. Il est important que je dise que mes ann?es de lyc?e ont chacune apport? leur lot de cicatrices, physiques comme morales.
    Lui s'?tait donc ferm? de moi, mais je continuais ? lui parler. Il ?tait important qu'il sache mes journ?es et la suite de ma vie, et moi la sienne. Nous nous sommes rapproch?s de nouveaux ainsi, sans oublier la r?v?lation de ce que je ressentais pour lui, petit ? petit...
    Lorsque l'apog?e de la fin fut atteinte dans mon premier couple, il ne manquait qu'un semblant d'aide pour mettre fin officiellement ? cette union, mon premier amour et moi. Elle arriva plus vite que je ne l'attendais. The first love me demanda de supprimer, comme je le disais auparavant, cette troisi?me personne en qui je tenais bien plus que je ne l'aurais cru un jour. C'est l? que j'ai compris que mon premier couple serait v?ritablement fini, ? tout jamais. A quoi bon rester en couple avec quelqu'un s'il nous demande de couper les ponts avec la moiti? de nos contacts ? Comme si cr?er des liens avec quelqu'un ?tait quelque chose de facile. De m?me, comment se lier d'amiti? et gagner en complicit? avec quelqu'un lorsque quand on s'approche de trop pr?s, on nous dit de s'en ?loigner ? Rester seul au monde... Oh oui.. J'en r?ve. Bien s?r, si c'?tait le cas, ce r?ve, je n'aurais pas essay? de finir ce couple d?j? dans un sale ?tat.
    Une semaine apr?s les derni?res vacances avec mon premier love, tu pris le train jusqu'? Malesherbes pour me servir de copilote jusqu'? chez toi. Un aller-retour pour toi. Ce fut le bonheur de te revoir et tellement de peur ! L'appr?hension totale pour un immense plaisir.
    A ce moment pr?cis, je ne savais pas vraiment si j'allais chez toi en amie ou en petite-amie, mais je fus vite fix?e lorsque l'on ?changea notre premier baiser. [Y a du frisson dans l'air ? la r?daction de cette derni?re phrase]

    A ce moment pr?cis de ma vie, je dus oublier mon ex premier couple car cette deuxi?me personne d?cida de ne plus jamais me parler, ni m'avoir dans sa vie.

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    Aujourd'hui, Mercredi 16 septembre 2009, mon disque dur externe a ?t? format? depuis cinq jours. Il est temps de lui redonner toutes mes musiques. Pour ?viter que ce soit trop "bord?lique", j'aime classer mes musiques et j'ai d?cid? de les classer par genres et styles musicaux. Pour se faire, j'ai eu besoin d'un petit coup de pouce. J'ai donc interrog? Wikip?dia, et me voil? emport?e dans ces pages sur la musique. J'y appris des tas de choses sur les diff?rents styles musicaux. Beaucoup se regroupent et il est donc difficile de les classer sans qu'ils n'aillent dans une autre cat?gorie de musiques.

    Apr?s quelques trente minutes de parcours musical ? travers mon encyclop?die pr?f?r?e, je tombai sur la description du "rock psych?d?lique", et voil? ce que Wiki me dit :

    "Le rock psych?d?lique est un genre musical apparu au milieu des ann?es 1960, inspir? par l'usage de drogues hallucinog?nes et notamment du LSD (acid rock)."


    LSD ? Tiens tiens ! Le mot me monta ? la t?te. Vive Wikip?dia !


    Le di?thylamide de l'acide lysergique (ou N,N-di?thyllysergamide) est un compos? de la famille des lysergamides, d?riv? de compos?s issus de l'ergot de seigle.

    C'est un psychotrope hallucinog?ne puissant : de tr?s petites doses suffisent ? entra?ner des troubles de la perception, de l'humeur et de la pens?e. Pour cet usage, il est commun?ment d?sign? sous le nom de LSD, une abr?viation venant du mot allemand Lyserges?urediethylamid.

    La plus ancienne prise d'ergot de seigle est r?pertori?e dans une commune de Seine et Marne, ? Lagny-sur-Marne o? au XIIe si?cle la population fut frapp?e du ? mal des ardents ?.

    Synth?tis? en 1938 par le chimiste Albert Hofmann pour les laboratoires pharmaceutiques Sandoz dans un but m?dical, le LSD est class? par l'ONU comme stup?fiant dans une convention de 1971. Jusqu'en 1966, ann?e de son interdiction aux ?tats-Unis, Sandoz met le LSD ? disposition des chercheurs sous la forme d'une pr?paration appel?e delysid. Le LSD appara?t d'abord comme prometteur dans le traitement de certaines maladies psychiatriques. Puis, il est popularis? comme ?tant un traitement dit miraculeux par les m?dias ? partir du milieu des ann?es 1950. Dans les ann?es 1960, il devient associ? ? la contre-culture am?ricaine, notamment aux hippies et aux communaut?s psych?d?liques. Il a eu une ?norme influence culturelle dans les ann?es 1960 et 1970 notamment dans les milieux rock, pop, cin?matographique et m?me plus g?n?ralement dans le milieu artistique.

    Pur, le LSD est un solide cristallin incolore. C'est une mol?cule instable, l?g?rement basique. Il existe sous quatre st?r?oisom?res, trois n'ont pas d'effets psychotropes.

    Le LSD est une mol?cule particuli?rement instable par rapport ? diverses voies de d?gradation. Sous forme de sel ou dilu? dans de l'eau distill?e, le LSD peut rester stable ind?finiment s'il est conserv? ? basse temp?rature, prot?g? de l'air et de la lumi?re.

    Le LSD est synth?tis? ? partir d'acide lysergique activ? et de di?thylamine.
    L'acide lysergique n'existe pas naturellement. Il est g?n?ralement obtenu par hydrolyse de lysergamides plus ou moins complexes, comme l'ergotamine (un anti-migraineux obtenu naturellement ? partir de l'ergot) ou l'ergine.

    Cet hallucinog?ne de type psych?d?lique induit ainsi des troubles de l'humeur, de la pens?e et de la perception. Ces troubles ne se rencontrent habituellement que dans des ?tats comme le r?ve, la transe mystique ou la m?ditation. L'?tat hallucinatoire (hallucinations, alt?ration des perceptions) appara?t avec des doses d?passant 100 microgrammes. La dose efficace chez l'homme est de 0,003 ? 0,001 milligramme par kilogramme de poids.

    Il n'entra?ne cependant aucune d?pendance physique. Son arr?t n'occasionne aucune manifestation somatique. Il ne conduit pas non plus ? une accoutumance ? long terme m?me si elle est importante ? court terme. Cette accoutumance dispara?t progressivement dans le temps, d'o? son qualificatif de cyclique. Elle est crois?e avec d'autres hallucinog?nes de type indoles comme la mescaline, le LSA ou la psilocybine. Il est ? noter que malgr? les nombreuses r?f?rences erron?es sur le sujet, il n'y a pas d'accoutumance crois?e entre le LSD et le DMT. Les ph?nom?nes d'accoutumance crois?e laissent ? penser que ces hallucinog?nes auraient des modes d'action similaires.

    Son d?pistage est d?licat car les doses sont infimes et les traces disparaissent rapidement dans le sang. Le N-desm?thyl-LSD est recherch? via les urines o? il peut ?tre pr?sent de quelques heures jusqu'? deux jours apr?s l'ingestion. De nouvelles voies de recherches s'ouvrent avec l'identification d'un m?tabolite du LSD, le 2-oxo-3-hydroxy-LSD (O-H-LSD), dont la concentration est 16 ? 43 fois sup?rieure ? celle du LSD dans les urines.

    Il agit sur les connexions entre les neurones (synapses) qui r?gulent l'information dans le syst?me nerveux central. Il agit simultan?ment sur plusieurs neurotransmetteurs. Il se fixe sur les r?cepteurs 2A de la s?rotonine ce qui explique la sensibilit? accrue aux couleurs, toucher et sons. Il perturbe le glutamate en l'activant, ce qui explique les troubles et la vitesse de la pens?e. Enfin, il stimule le circuit de la dopamine, ce qui explique la sensation d'euphorie.

    Le LSD induit un ?tat modifi? de conscience. Du fait de son caract?re hallucinog?ne, les effets du LSD peuvent varier en fonction de nombreux facteurs tels que les exp?riences pass?es, l'?tat d'esprit, la personnalit? et l'environnement au moment de la prise, ainsi que la puissance de la dose. Il peut ?tre consid?r? comme enth?og?ne (Un enth?og?ne est une substance qui engendre (? -gen ?) Dieu ou l'Esprit (? -theo ?) ? l'int?rieur de soi (? -en ?)) du fait de la r?currence de r?cits d'exp?riences mystiques de la part d'usagers. Le LSD est un hallucinog?ne, dans le sens o? il perturbe l'ensemble des cinq sens et ne g?n?re pas n?cessairement des hallucinations visuelles mais plut?t des illusions : d?formation des motifs g?om?triques en mouvement, couleurs plus lumineuses, tra?n?es color?es derri?re les objets en d?placement, mauvaise appr?ciation des distances etc. Il g?n?re donc des modifications sensorielles dans leur ensemble.

    Les effets psychiques incluent des perceptions visuelles de type pseudo-hallucinatoire (l'usager sait que la perception n'est pas r?elle), des distorsions spatio-temporelles (perte de la notion du temps), des perceptions d?form?es du corps, une confusion des sens (ou synesth?sie, sensation de voir les sons et d'entendre les couleurs), ainsi que des troubles des affects, des ph?nom?nes de d?personnalisation et une prise de conscience d'?v?nements refoul?s. Les effets psychoactifs du LSD s'interpr?tent du point de vue de la psychiatrie comme une perte des fronti?res de l'Ego. Cette perte de fronti?re induit notamment deux ?tats majeurs et extr?mes. D'un c?t?, le bad trip qui se caract?rise par une suractivation du thalamus et une sous-activation du cortex. Et de l'autre, l'extase mystique qui se caract?rise par une grande activit? de plusieurs zones du cortex et une mise en veilleuse de l'amygdale.

    D?s la premi?re prise, il peut g?n?rer des accidents psychiatriques graves et durables, ainsi que des troubles de la perception. Il s'agit d'angoisses, de phobies, d'?tat confusionnel, de d?pression, voire de bouff?es d?lirantes aigu?s. Il peut aussi amorcer des manifestations de la schizophr?nie chez les personnes affect?es par cette maladie. Cette exp?rience peut avoir des effets psychologiques n?gatifs ? long terme, tels la parano?a et la d?pression.

    Les premiers effets du LSD surviennent g?n?ralement entre trente minutes et quatre-vingt-dix minutes apr?s l'ingestion, bien que certains usagers puissent ressentir les premiers effets apr?s dix minutes seulement. L'usager novice peut ne pas se sentir partir. La p?riode active peut durer de cinq ? dix heures, voire douze heures. La mont?e s'effectue par ? paliers ? et l'utilisateur peut croire, par moment, retrouver sa lucidit?.

    ? court terme, il entra?ne euphorie avec fous rires, crampes musculaires, tremblements, incoordination, troubles du rythme cardiaque, hypotension, vasoconstriction art?riolaire, hyperthermie dont transpiration, dilatation de la pupille, pilo-?rection, hyper-salivation, hyperglyc?mie, naus?es, vomissements.

    Lorsque les effets s'estompent - descente - la fatigue appara?t. Cela peut g?n?rer un ?tat d?pressif.

    Le LSD a ?t? utilis? avec succ?s comme th?rapie de l'alcoolisme et de l'h?ro?nomanie, ainsi que de la douleur, de l'anxi?t? et de la d?pression des patients canc?reux en fin de vie.

    Pour l'usage priv?, le LSD est d?pos? sous forme de goutte sur de petits carr?s de papier pr?-d?coup?s plus ou moins ?pais (buvard), imprim?s ou non. Les motifs imprim?s servent souvent ? d?signer le genre (exemple : des ? pano ? pour des petits carr?s imprim?s avec un dessin de Panoramix, le druide ? la fameuse potion magique dans Ast?rix). Ils peuvent aussi porter des noms charg?s de r?f?rence culturelle comme Purple Haze (le titre d'une chanson de Jimi Hendrix). Un carr? pr?-d?coup? est consid?r? comme une dose unique. Plus exceptionnellement, il se pr?sente sous forme liquide, de ? micropointe ?, voire de g?latine. Il se consomme g?n?ralement par voie orale, quelques r?cits font ?tat de consommation par absorption oculaire ou de consommation par injection intraveineuse (A BANNIR).

    Selon la l?gende urbaine, la dose de substance psycho-active contenue sur un carton de LSD varie de 50 ? 400 microgrammes. Dans la pratique, il est fr?quent que ce qui est vendu comme ?tant du LSD n'en contienne en fait pas (selon les sources dans plus de 50% des cas, d'apr?s des tests effectu?s sur des saisies en 2000 en France par l'OFDT, ou dans un tiers des cas selon un rapport de la TREND). Les doses (sur un carton) varient donc entre 0 et 400 microgrammes. La dose hallucinog?ne se situe, elle, entre 100 et 300 microgrammes.

    Il est surtout consomm? en Asie de l'Est et Asie du Sud-Est. Partout ailleurs sa consommation passe pour devenir anecdotique. En Europe, la consommation de LSD d?passe rarement 1% de la population.


    ARGOT :

    Les usagers utilisent des termes identiques ? ceux utilis?s par les usagers de drogue par voie orale notamment l'ecstasy par exemple :

    * ? gober ? (ou b?go verlan) : action d'avaler un carton de LSD ;
    * ? perch? ? (ou ch?p?re ou shepper en verlan) : le fait d'?tre sous l'effet du LSD ;
    * ? mont?e ? : le d?but des effets ;
    * ? descente ? : la fin des effets.

    Le terme ? tripper ? servait originellement ? d?signer exclusivement les effets du LSD mais son usage se g?n?ralise dans un synonyme de d?lire et serait plus ? rapprocher maintenant du terme bad trip dont il a repris le sens de ? voyage ?.

    Les termes ? scotch? ? ou ? coll? ? sont utilis?s pour d?crire les usagers chez qui les effets persistent durablement.

    Les termes ? timbre ?, ? carton ? ou ? buvard ? d?signent un petit morceau de papier pr?-d?coup? imbib? de LSD pour ?tre consomm?.

    Le terme ? acid head ? d?signe les usagers ayant pris plusieurs fois du LSD. En effet, l'exp?rience sous LSD peut changer la vie de fa?on si radicale que certains se contentent d'une seule prise, refusant d'affronter ce type de transformation encore une fois.

    Le terme ? acid facism ? d?signe le fait de faire consommer du LSD ? une personne ? son insu. Cette m?thode d?coule de l'id?e que la consommation de LSD est b?n?fique car elle entra?ne des modifications d?finitives mais n?cessaires de la personnalit?.


    Il existe d'autres mol?cules proches du LSD autant par leurs effets psychiques que par leur structure chimique. Elles appartiennent toutes au groupe des indoles et sont d?riv?es de la tryptamine.

    C'est le cas de la psilocybine et de la psilocine, toutes deux isol?es par Hofmann du Psilocybe mexicana, un champignon consid?r? comme sacr? et connaissant un usage rituel. Selon Hofmann, elles procurent des visions moins color?es que le LSD.

    Il est souvent compar? au LSA (acide d-lysergique amide) dont la structure et les effets sont proches.
    Le LSA est naturellement pr?sent dans certaines plantes d'usage rituel comme Rivea corymbosa (ololiuqui), Argyreia nervosa (Hawaiian baby woodrose ou liane d'argent) et Ipomoea violacea (tlitliltzin ou Morning Glory).



    Hop nouvelle pages ouvertes :

    Page 1 : La liane d'argent ou rose des bois (aussi connue sous son nom anglais Hawaiian baby woodrose) de nom scientifique Argyreia nervosa est une liane de la famille des convolvulac?es. Les graines contiennent des alcalo?des psychotropes : l'ergine ou LSA, qui est tr?s proche du LSD mais aussi de l'isoergine et de l'ergom?trine. Elle compte parmi les rem?des traditionnels de la m?decine ayurv?dique o? elle est utilis?e comme aphrodisiaque, tonique nerveux, dans le traitement du diab?te et de l'arthrite.
    Le mol?cule active de la Liane d'argent est l'ergine (LSA), les graines sont g?n?ralement m?ch?s ou parfois infus?es et trois graines sont n?cessaires pour une prise. Les usagers d?crivent des effets hallucinog?nes, ? rapprocher du LSD en moins intense et durant environ six heures ; le principal effet tient dans un sentiment de bien-?tre, d'euphorie. Certains usagers d?crivent des douleurs physiques (naus?es, crampes, vomissements) assez fortes les ayant d?finitivement convaincus de ne plus utiliser ce produit.

    Page 2 : Turbina corymbosa est une esp?ce de plante proche du volubilis de la famille des Convolvulaceae. Elle est originaire d'Am?rique latine (du nord du Mexique au sud du P?rou) mais qui est d?sormais trouvable un peu partout. C'est une plante vivace grimpante ? fleur blanche, souvent utilis?e comme plante ornementale.
    "


    Pas plus d'infos pour cette plante malheureusement. Je retourne sur la page du LSD : ...
    En fait, j'?tais ? la fin de la page.
    Bon, je n'ai plus qu'? continuer de mettre mes musiques sur D?d?.


    Ceci est le 93? article.

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