• Ce matin du 10 septembre 2009, je me r?veille ? 9h20, apr?s m'?tre couch?e ? 5h. Je n'ai pas beaucoup dormi. J'ai ?crit un long sms hier soir, et un MMS aussi, que je t'ai envoy? tous les deux. Je repense ? notre conversation d'hier soir sur MSN, dans laquelle nous avons mis les choses au clair sur les nouvelles que tu pourrais me donner. Malheureusement, ce matin, je ne vois aucun message sur le portable, ni sur MSN d'ailleurs. Chose normale d'apr?s notre conversation. Seulement la d?ception m'emporte...

    Je commence ? ?crire un long message. Je m'arr?te un moment pour te l'envoyer, mais j'h?site... Puis lorsque je pense que tu n'as rien ? faire le matin dans le train, je me mets ? pleurer en continuant le message de plus belle. J'efface certains mots pour les remplacer par des moins violents, j'efface, je r??cris, j'organise les id?es J'?crivais mon chagrin sur ce message. "Je me sentais d?laiss?e". D?laiss?e de me dire que chaque sms que je re?ois de toi, chaque appel ne sont sans doute que des r?ponses ? mes appels de toi. En d'autres termes, tu m'appelles et m'envoies des textos simplement pour me faire plaisir. C'est comme cela que je vois les choses ce matin.

    J'ai du te reprocher le fait que tu as du temps, mais que m?me quand tu en as tu ne pense pas ? m'envoyer un petit message ; que mes sms passent inaper?us ; que si tu ne r?ponds jamais, faut-il attendre ? chaque fois tes appels pour avoir des r?ponses ? Et quand il m'en faut rapidement ? Comment feras-tu apr?s ma rentr?e, quand le midi je serais en cours ou en train de me d?p?cher pour manger ? Quand je ne serais pas disponible en m?me temps que toi.. comment ce sera ? J'ai bien vu que si l'on ne peut pas s'appeler, tu ne rappelles pas, ou alors me fais-je peut-?tre encore une id?e. Je t'ai aussi demand? ce qu'il t'arrive car je n'ai plus un seul sms de toi. Puis je te dis ensuite de me plus m'appeler si ?a t'emb?te tant que cela. Qui suis-je pour toi ? Je me suis arr?t?e l?.

    Je faillis envoyer le sms sur un coup de t?te, mais ma r?flexion fut plus rapide et heureusement je ne l'envoyai pas.

    Maintenant, je voudrais juste faire remarquer quelque chose. Tu m'as dit que je pouvais te demander pour le disque dur par exemple, mes probl?mes informatiques, mais dis-moi, si tu n'es pas l?, comment pourrais-je te demander de l'aide ? Ceci est une simple question juste pour illustrer une de mes id?es.

    Il est difficile de changer, d'apprendre, de r?sister ? ce demi-abandon de toi car c'est ainsi que je le vois pour l'instant. Si je n'ai pas envoy? ce message c'est parce que je sais que je me suis emport?e pr?cipitamment et qu'avec du recule, ces choses que j'ai pu penser sur le coup, et/ou que j'ai pu dire, je ne les pense plus ou je les relativise pour apprendre ? me d?faire un peu de toi. Il ne faut pas voir de paroles provocatrices dans ce que j'ai pu ?crire. J'ai simplement montr? que mettre un peu de distance entre nous, tout en me convaincant que j'aurais toujours la m?me place dans ton c?ur et dans ta vie, est quelque chose d'ardu pour moi. Alors, je dois prendre sur moi tous ces moments insupportables o? je risque de m'emporter encore, pour donner le temps ? mon esprit de s'habituer.

    Et d'ailleurs, juste au moment ou je prends la d?cision de me rendormir p?niblement, tu m'envoies un message...

    J'ai failli faire une grosse boulette ? cause de mes pens?es, ces fulgurantes...
    Et maintenant... Il est 11h02, est-il encore envisageable d'aller se recoucher ?

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    Mercredi 9 septembre 2009,

    09-09-09, le diable ? l'envers ! Mal?diction invers?e !

    ce soir, j'ai d?cid? de me mettre a retravailler mon fran?ais, l'emploi des temps, le vocabulaire, je veux me mettre a fond dans le fran?ais, la langue, le langage...

    J'ai beau essayer de comprendre, j'ai beau lire, j'ai beau m'exercer, je n'arrive toujours pas ? appliquer les bases pour r?diger un bon r?cit.

    Peut-?tre que je voulais t'adresser ce r?cit puisqu'? chaque fois que j'?tais concentr?e dedans mes "il" devenaient des "tu". C'est comme si je te parlais.

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  • Ce soir, je m'?cris ? moi-m?me. Il est tant que mon moi int?rieur, le moi qui me tue, me ronge et me fait broyer du noir ; ce moi-l?, disparaisse ? jamais de ma personnalit? assez complexe sans ce d?tail. En effet, cette jalousie qui "nous" tue ? petit feu, qui va pousser ? nous quereller, et qui va transformer l'amour en haine doit cesser. Je dois rompre la cha?ne de ma possessivit?. Ce sentiment qui nous divise m'emp?che d'avancer dans notre relation. J'ai besoin de comprendre pourquoi je suis comme ?a, pourquoi je le suis avec toi, d'o? ?a vient et comment l'arr?ter.

    Cet article marque le d?but d'une s?rie d'articles racontant certains moments de ma vie.

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    Ce soir, je r?ve.. Je vais r?ver toute la nuit, de toi, de nous et de nos voyages, nos vacances.

    Cette semaine est ma derni?re semaine d'usine, derni?re semaine de r?colte de sous avant un mois, soit quatre semaines de vacances. Puis trois semaines de boulot normalement, je ferai les nuits, puis rentr?e ? la facult? de lettres en deuxi?me ann?e de Science du Langage. Que diront les profs ? Quel est mon niveau ? Puis-je comprendre sans avoir vu les cours du deuxi?me semestre ? Il faut que j'?tudie avant la rentr?e.. Ce n'est pas un vrai probl?me, je sais toujours me d?brouiller quand je suis dans la panade, bien que je paraisse assez anxieuse de tout.

    En attendant, je pense ? Vendredi, le jour o? je rendrai ma banane o? se trouve tous mes objets de travail, ainsi que ce badge, que j'ai oubli? pour la premi?re fois de ma vie cette ann?e, pendant mon troisi?me contrat ? dur?e d?termin?e. J'appr?hende l'an prochain, "la suite de ma vie" serait plus juste. J'appr?hende parce que la premi?re ann?e j'ai boss? quatre semaines, la deuxi?me ann?e j'y suis rest?e sept semaines et cette ann?e, l?, je suis en train de finir ma onzi?me et derni?re semaine dans cette usine. Le probl?me, c'est que ma seule exp?rience c'est... "l'usine". Certe, j'y suis polyvalente car on m'a toujours attribu? la t?che des manquants en plus du travail sur cha?ne ? effectuer, mais j'ai travaill? sur les m?mes choses depuis toutes ces ann?es de majorit?. Maiiiis... ?tre caissi?re dans un magasin ne me pla?t pas, me fait peur car les maths et moi, le calcul, les erreurs.. Non, mais surtout, travailler le week-end m'emp?cherait de venir te voir. Je manque d?j? de toi insupportablement chaque semaine, c'est impossible de rajouter des jours d'absence de "nous" ? mon effectif pr?vu. Travailler en centre-a?r?, le pied ! Puis j'aurais de l'exp?rience pour le m?tier de professeur des ?coles, mais l? encore, petit probl?me... Il faut passer le BAFA et c'est pr?s de mille euros avec un d?lai maximum de trente mois pour r?ussir les trois parties du dipl?me. Je n'ai pas mille euros ? d?penser en ce moment, m?me si c'est sans doute plus utile ? ma vie que d'acheter un ordinateur portable (quoique ?a c'est utile quand m?me !) ou un maillot de bain (bah faut voir), ou surtout.. de la bouffe en abondance, des soir?es, de l'alcool, des produits de beaut?, des fringues.. c'est pas indispensable ?a, alors que le BAFA, si ! Mais cette ann?e j'ai d?j? trois semestres ? ?tudier au lieu de deux. Ce qui repr?sente une importante quantit? de feuilles, d'id?es, de nouvelles connaissances, nouveaux concepts ? ?tudier et surtout !! A comprendre.

    Je m'en vais dans mes monologues... Je suis loin (en apparence) d'arriver au sujet principal et pr?f?r? de cet article.

    Oui voil?.. C'est ma derni?re semaine de souffrance des pieds et des mains, et du dos aussi. Les gros paquets de livres, c'est pas tout l?ger. C'est une longue et interminable semaine, je me r?p?te.. Mais je n'ai jamais autant pens? et ressenti l'intensit? du terme "interminable", p?jorativement interminable ! Deux semaines (pas encore) qu'on ne s'est pas vus en plus.. C'est ce qui la rend plus interminable encore, cette semaine. Les jours, les heures et les minutes n'ont pas de fin tant que je n'ai pas de nouvelles de toi. Entendre ta voix au t?l?phone, ?a me tient, ?a me fait retrouver un petit sourire. Entendre cette joie dans ta voix, savoir que tu passes de bonnes vacances m?me loin de moi, j'en suis ravie, j'en suis heureuse. Imagine-nous en train de d?primer tous les deux.. Qui remonterait l'autre ? la surface ? Qui s'occuperait de rendre le moral de l'autre ? Puis, savoir tes journ?es, parler de notre avenir, qu'il arrive ou pas, parler des vacances avec toi, de nos projets me rassure et me fait r?ver pour longtemps.

    Une pens?e vagabonde vient d'appara?tre. Elle survient parfois.. Et repart aussi vite. Une petite question avec. Ana?s se questionne tu m'as dit. Ma pens?e c'?tait, "un jour tu n'?tais pas tr?s net et tu as dit "je t'aime" ? Ana?s. M?me dans un sms ?a compte beaucoup et puis n'?tant pas tr?s net tu le pensais s?rement, du fond du c?ur." Je me disais.. "Tu m'as dit qu'Ana?s.. ?a ne se fera jamais.." (en bref), MAIS... et c'est l? le questionnement, mais je sais qu'avec des "si" on peut refaire le monde, d'o? la pens?e "vagabonde". Mais "si Ana?s changeait, ?voluait ? Si tu t'en rapprochais ? Si tes envies allaient ? plus que de l'amiti? ?". Des "si" et des "mais".. Qui me passe dans la t?te des fois. Je me blase moi-m?me avec mes pens?es morbides, qui ne le sont peut-?tre pas ? Je ne m'inqui?te pas r?ellement, ce sont des questionnements apparus parce que "lui", n'avait aucun amis filles. Et aussi, parce que ce Sms, ?a peut ne pas ?tre juste un sms ?? Je d?teste mon cerveau !! Il se prend la t?te avec les choses, avec les gens ! Il ?tablit toutes les solutions, les possibilit?, il cherche, il se questionne. Se questionner c'est une bonne chose, mais lui se questionne trop ! On dirait que je me d?double.. Une partie de moi n'aime pas l'autre partie qui se questionne tout le temps.. Cette autre partie est pourtant pr?sente et j'essaye de ne pas y faire attention. Et puis... les questionnements, ?a rend malheureux.. Dans cette pens?e, imaginer que tu pourrais un jour me laisser pour elle (dans l'extr?me de la pens?e), ?a tue ma joie (ui pourtant je me le suis imagin?, mais sans l'avoir pens?). Si je pars toujours trop loin, alors je vais tout le temps d?primer ? Pour tout cela, je pr?f?re profiter de l'instant pr?sent, d'un futur proche peut-?tre. Les impr?vus surgissent ? tout moment. Sache que de toutes ses r?flexions o? je doute de toi, tu en as d?j? retir? les trois quarts au moins.. J'ai d?j? une grande grande confiance en toi, m?me pour cette pens?e que je viens de citer, elle vagabonde et sans plus.. Un questionnement, une possibilit? du futur.. quelque chose sans importance.

    " Ce qui est pass? a fui ; ce que tu esp?res est absent ; mais le pr?sent est ? toi "
    " La seule chose dont on soit s?r, en ce qui concerne l'avenir, c'est qu'il n'est jamais conforme ? nos pr?visions"
    " Il faut laisser le pass? ? l'oubli et l'avenir ? la providence "


    J'ai l'esprit pessimiste, m?me facebook me l'a dit.
    Avec une pointe d'optimisme, je l'affirme quand m?me !

    Alors, ce soir.. C'est de cet avenir proche que je r?ve. Cet avenir avec toi, cette vie, je n'ai pas envie de la voir stagner, mais pas avancer trop vite non plus. Je profite en construisant et tu me donnes envie d'aller de l'avant, de vivre, de profiter de cette courte vie que la nature nous offre. Merci.

    Minuit pass?, il serait tant d'aller dormir pour moi parce que je vais trouver le temps encore plus long si je n'ai pas dormi un minimum.

    Je te nem !

    Parce que je te dis tout ce qui me passe par la t?te, bien ou mauvais, me faisant souffrir ou pas, m'apportant de la joie ou non, des pens?es qui me laissent plus ou moins indiff?rente.. L'esprit ouvert, tu vois tout en moi, je te l'?cris ici ou te le dis,
    Mon ch?wii..

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    Il y a des moment o? je m'emporte, des moments o? je ne me contr?le plus, des instants de fureur, des p?riodes de malheur pour moi.. Pour nous. Si ce soir, je ne t'avais pas parl? aussi froidement, tu n'aurais pas rumin? tout ce que tu m'as dit. Tout serait all? dans le bon sens, tout serait aller bien.

    C'est pass?, c'est oubli?.



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