Aujourd'hui, dimanche neuf ao?t deux mille neuf, cela fait seulement deux jours que tu es parti et une semaine que l'on ne s'est pas vu.. A certain moment, je supporte tr?s bien cette longue s?paration, mais ? d'autres, je sombre et je pleure ton absence. Une douleur atroce, l'attente maladive d'un sentiment intense.. Dans ces moments de torture, il m'ait indispensable de t'avoir avec moi parce que dans ces instants de souffrance, j'ai besoin de sentir tes bras, ton souffle avant ces baisers, de savoir que tu es l?, que tu le seras toujours demain.. J'ai besoin de ton ?tre ? mes c?t?s ? ces instants pr?cis plus qu'? d'autres.
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J'ai cette impression.. n'est-ce qu'une impression ? Si toi tu n'es plus l? pour moi, je n'aurais plus personne vers qui me tourner. Mais si, j'ai certaines personnes autour de moi, il me suffit juste de m'ouvrir ? elles. La personne que je pensais la plus proche apr?s toi, la "meilleure amie" que j'ai en ce moment, n'a pas l'air d'?tre tr?s pr?sente depuis mon refus pour ce concert. On se croise au boulot, elle me r?pond quand je lui envoie des messages, parfois.. A part ses quelques r?ponses ? mes messages, je n'ai plus de contact avec elle depuis deux semaines, voire plus. Et elle va habiter ? c?t? de chez moi.. Est-ce qu'elle m'en veut autant que ?a de ne pas aller avec elle ? ce concert ? C'est navrant..

J'?cris, j'?cris, sans savoir ce que j'?cris, mes pens?es partent sur un sujets, d?bordent sur un autre, puis reviennent ? ce sujet de d?part. D'o? cet article qui risque et qui sera/est s?rement en d?sordre, mal ordonn? dans ses paragraphes. Je ne sais m?me pas si je dois en faire du coup. O? est la structure si dans ma t?te, les pens?es ne sont elles-m?me pas structur?es ?

Je pense ? toi, ui ui on est que dimanche, j'attends patiemment que les jours passent, ou impatiemment. Tout d?pend de mon degr? de manque vis-?-vis de toi. S'occuper, c'est pas si facile. Comment s'occuper sans penser ? toi ? M?me en regardant Grey's Anatomy, en lisant Harry Potter, en jouant aux Sims 3, ou en parlant avec quelqu'un sur Facebook ou Msn ou en vrai.. quoi que je fasse je ne m'implique pas ? fond car tu m'obs?des.. Je suis ailleurs, je suis avec toi, ou je le voudrais plus que n'importe quoi d'autre.

Aujourd'hui, j'ai essay? mon nouvel ?pilateur en pensant (encore et toujours) ? toi. La douleur n'est pas comparable ? celle des bandes de cire que l'on arrache brutalement. Non, cette douleur, elle est constante et on ressent chaque poil s'arracher. Au d?but, ?a surprend toujours et certaines zones tirent plus que d'autres. Finalement, ?a passe facilement et ce n'est pas pour autant d?sagr?able quand on pense ? mon pass? : ces coups de lame sur ma jambe. L'?pilateur, c'est seulement un moyen de plus de me faire mal lorsque je souffre moralement. Quelque chose d'utile en sorte, pour les fois o? je devrais calmer mon courroux. La seule contrainte, c'est qu'il faut que j'ai toujours des poils ? arracher ahahah !!

J'esp?re que de ton c?t?, tout se passe bien, que tu t'amuses.. blablabla tout ce que je te dis d'habitude. Passe de bonnes vacances, c'est tout ce qui importe.

Je suis blas?e du boulot, vivement cette fin de semaine. Vivement que je te revois, que je te serre, que je t'?touffe dans mes petits bras. Puis, je te regarderai avec des yeux tout brillant avant de te dire tout doucement, que je t'aime.. Puis je t'embrasserai tendrement. J'ai le droit de me l'imaginer ? C'est pas encore interdit de r?ver !

Il est 19h20, que fais-tu ? Pourquoi je n'ai pas eu un seul message aujourd'hui ? Snif, mais bon, de toute fa?on, le temps ne passeras pas plus vite avec un message de plus. Quoique, pendant ce temps, je ne suis pas l? ? me demander si je suis toujours pr?sente dans tes pens?es.

Je mets fin ? cet article, l'inspiration est partie. Je voudrais bien faire quelque chose pour te montrer que je t'aime, mais ? cette distance c'est impossible ou alors je ne cherche pas assez. Disons que j'ai d?j? mes petites id?es de toute fa?on.

Bah ?a ! Je suis dans les citations de Nietzsche et y en a une qui irait parfaitement, parmi d'autres, mais elle, celle-ci, elle a particuli?rement attir?e mon attention.

Nietzsche : "Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que d?sormais, je ne pourrai plus te croire."

Et je rajouterais que c'est pour ?a d'ailleurs, que le mensonge entre toi et moi, n'est pas tol?r?.. A moins d'arriver petit ? petit ? la destruction d'un "nous" qu'on voudrait garder longtemps.

C'est nul, je suis aveugl?e par l'amour, je suis amoureuse et je te fais enti?rement confiance.. C'est nul parce que tu pourrais me tromper et me mentir que je te croirais sans me m?fier.. C'est une bonne chose, mais c'est nul de savoir que je pourrais facilement ?tre tromp?e sur n'importe quoi lorsque tu t'adresses ? moi.

?a sent le barbecue.. ?a m'?voque le camping, la vie au grand air, des vacances avec toi..

Oui oui, je l'ai dit, ?a se voit en plus ! Tu m'obs?des..

Il y a quelque chose que j'appr?cie en ?tant avec toi. Chaque jour est diff?rent, demain ce ne sera pas la routine.. On ne se voit pas souvent, mais lorsqu'on se voit longtemps, on sort, on passe du bon temps, on s'occupe de toutes les fa?ons possibles. Demain, c'est un autre jour, mais demain, je serais toujours with you... ?

C'est morose dans ma t?te.. C'est ton absence et le boulot, c'est si loin "dans sept jours", mais ?a passe si vite quand on y est.