Ecrit le 21 janvier 2013 sur Kapharnaum.

Nous nous sommes revus, nous nous sommes reperdus. Tu as tent? de te mettre avec une autre (Aurore), mais elle t'a quitt?e. Nous nous sommes revus. D'un weekend ? l'autre tu t'es mis avec une autre de nouveau et tu as couch? avec le jour-m?me (ton ex Laura). Je me suis dit que plus jamais je ne voudrais te revoir, j'avais tellement mal au coeur... Et puis, tu m'as demand?e si je voulais venir un weekend. Je suis venue. Et nous nous sommes revus, encore et encore.

Aujourd'hui, nous ne sommes plus ensemble, et cela depuis bient?t un an. Nous essayons de sauver ce qu'il reste de nous. J'ai peur que tu t'en ailles encore, mais j'essaye de ne pas y penser et de me focaliser sur mes efforts, sur le respect total que je pourrais te donner. Je fais certains efforts, mais l'effort total n'est pas encore l?. Tu perds patience petit ? petit et je te perds..

Parfois, j'ai des flash de mon enfance ces temps-ci, et je comprends pourquoi je suis devenue cette personne. Je ne ferai pas les erreurs que mes parents ont fait avec moi. Un enfant n'est pas un jouet, n'est pas une personne sainte que l'on doit ? tout pris prot?ger. J'ai ?t? surprot?g?e et aujourd'hui, j'en souffre beaucoup dans ma vie de chaque jour.

Aujourd'hui, je ne sais pas o? j'en suis. Mon corps voudrait pleurer, mais lorsque j'arrive ? pleurer, j'ai l'impression que je vais mourir tellement j'ai mal. Dans ces moments, plus rien ne peut me calmer et mon c?ur me fait physiquement mal. Je me sens si conne de ne pas r?ussir ? lui plaire pleinement, ? ?tre la femme qu'il voudrait que je sois. Je l'aime pourtant de tout mon c?ur. J'ai si peur de la suite.. Qu'il d?cide de parler de moi au pass?. Pour le garder, je me dois de respecter ses choix, et lorsque le manque et la douleur sont trop intenses et que je me dois de le laisser tranquille, je finis dans mon lit. Ce tableau se r?p?te. Je fume clopes sur clopes, je regarde mon t?l?phone, je me demande quand il m'enverra un message, je me demande ce qu'il fait, o? et avec qui, je me demande si il pense ? moi et s'il y pense en bien ou si j'apparais comme un sale cadeau de sa pens?e, comme quelque chose qui le saoule et qu'il cherche juste ? oublier... et puis apr?s quelques clopes, et parfois une fringale ? m'en remplir le ventre, comme une crise de boulimie, je me sens faible physiquement, et je n'ai plus envie de rien. Mon seul ami, mon lit. Je m'y pose d?licatement, n'y trouvant pas le plaisir de me trouver dans ma couette. ?tre allong?e m'aide ? supporter cette douleur. Et puis, j'essaye de m'endormir puisque les larmes ne viennent pas. Je me tue ? petit feu, je n'ai pas profit? de mes activit?s depuis bient?t un mois, et lorsque j'?prouve ? peine l'envie de les pratiquer, je ne me sens pas la force de sortir de mon lit et d'affronter mes pens?es. Je ne comprends pas comment je pourrais arr?ter d'y penser...

N?anmoins, depuis une semaine, nous avons pu dialoguer au cours de plusieurs conversations, parmi des engueulades. Je vois tes efforts et je vois que tu me veux en tant que "femme de ta vie" et cela me rassure et m'aide ? me relever. Je n'ai pas encore repris mes activit?s, mais je passe plus de temps hors de mon lit, et j'arrive ? penser positivement.

Je nous souhaite d'avancer, ensemble, main dans la main, le c?ur berc? par notre amour..

Encore un effort, j'y arriverai !