• Encore un apr?s-midi o? je n'ai pas fait ce que j'avais dit...

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    Aujourd'hui, Mercredi 16 septembre 2009, mon disque dur externe a ?t? format? depuis cinq jours. Il est temps de lui redonner toutes mes musiques. Pour ?viter que ce soit trop "bord?lique", j'aime classer mes musiques et j'ai d?cid? de les classer par genres et styles musicaux. Pour se faire, j'ai eu besoin d'un petit coup de pouce. J'ai donc interrog? Wikip?dia, et me voil? emport?e dans ces pages sur la musique. J'y appris des tas de choses sur les diff?rents styles musicaux. Beaucoup se regroupent et il est donc difficile de les classer sans qu'ils n'aillent dans une autre cat?gorie de musiques.

    Apr?s quelques trente minutes de parcours musical ? travers mon encyclop?die pr?f?r?e, je tombai sur la description du "rock psych?d?lique", et voil? ce que Wiki me dit :

    "Le rock psych?d?lique est un genre musical apparu au milieu des ann?es 1960, inspir? par l'usage de drogues hallucinog?nes et notamment du LSD (acid rock)."


    LSD ? Tiens tiens ! Le mot me monta ? la t?te. Vive Wikip?dia !


    Le di?thylamide de l'acide lysergique (ou N,N-di?thyllysergamide) est un compos? de la famille des lysergamides, d?riv? de compos?s issus de l'ergot de seigle.

    C'est un psychotrope hallucinog?ne puissant : de tr?s petites doses suffisent ? entra?ner des troubles de la perception, de l'humeur et de la pens?e. Pour cet usage, il est commun?ment d?sign? sous le nom de LSD, une abr?viation venant du mot allemand Lyserges?urediethylamid.

    La plus ancienne prise d'ergot de seigle est r?pertori?e dans une commune de Seine et Marne, ? Lagny-sur-Marne o? au XIIe si?cle la population fut frapp?e du ? mal des ardents ?.

    Synth?tis? en 1938 par le chimiste Albert Hofmann pour les laboratoires pharmaceutiques Sandoz dans un but m?dical, le LSD est class? par l'ONU comme stup?fiant dans une convention de 1971. Jusqu'en 1966, ann?e de son interdiction aux ?tats-Unis, Sandoz met le LSD ? disposition des chercheurs sous la forme d'une pr?paration appel?e delysid. Le LSD appara?t d'abord comme prometteur dans le traitement de certaines maladies psychiatriques. Puis, il est popularis? comme ?tant un traitement dit miraculeux par les m?dias ? partir du milieu des ann?es 1950. Dans les ann?es 1960, il devient associ? ? la contre-culture am?ricaine, notamment aux hippies et aux communaut?s psych?d?liques. Il a eu une ?norme influence culturelle dans les ann?es 1960 et 1970 notamment dans les milieux rock, pop, cin?matographique et m?me plus g?n?ralement dans le milieu artistique.

    Pur, le LSD est un solide cristallin incolore. C'est une mol?cule instable, l?g?rement basique. Il existe sous quatre st?r?oisom?res, trois n'ont pas d'effets psychotropes.

    Le LSD est une mol?cule particuli?rement instable par rapport ? diverses voies de d?gradation. Sous forme de sel ou dilu? dans de l'eau distill?e, le LSD peut rester stable ind?finiment s'il est conserv? ? basse temp?rature, prot?g? de l'air et de la lumi?re.

    Le LSD est synth?tis? ? partir d'acide lysergique activ? et de di?thylamine.
    L'acide lysergique n'existe pas naturellement. Il est g?n?ralement obtenu par hydrolyse de lysergamides plus ou moins complexes, comme l'ergotamine (un anti-migraineux obtenu naturellement ? partir de l'ergot) ou l'ergine.

    Cet hallucinog?ne de type psych?d?lique induit ainsi des troubles de l'humeur, de la pens?e et de la perception. Ces troubles ne se rencontrent habituellement que dans des ?tats comme le r?ve, la transe mystique ou la m?ditation. L'?tat hallucinatoire (hallucinations, alt?ration des perceptions) appara?t avec des doses d?passant 100 microgrammes. La dose efficace chez l'homme est de 0,003 ? 0,001 milligramme par kilogramme de poids.

    Il n'entra?ne cependant aucune d?pendance physique. Son arr?t n'occasionne aucune manifestation somatique. Il ne conduit pas non plus ? une accoutumance ? long terme m?me si elle est importante ? court terme. Cette accoutumance dispara?t progressivement dans le temps, d'o? son qualificatif de cyclique. Elle est crois?e avec d'autres hallucinog?nes de type indoles comme la mescaline, le LSA ou la psilocybine. Il est ? noter que malgr? les nombreuses r?f?rences erron?es sur le sujet, il n'y a pas d'accoutumance crois?e entre le LSD et le DMT. Les ph?nom?nes d'accoutumance crois?e laissent ? penser que ces hallucinog?nes auraient des modes d'action similaires.

    Son d?pistage est d?licat car les doses sont infimes et les traces disparaissent rapidement dans le sang. Le N-desm?thyl-LSD est recherch? via les urines o? il peut ?tre pr?sent de quelques heures jusqu'? deux jours apr?s l'ingestion. De nouvelles voies de recherches s'ouvrent avec l'identification d'un m?tabolite du LSD, le 2-oxo-3-hydroxy-LSD (O-H-LSD), dont la concentration est 16 ? 43 fois sup?rieure ? celle du LSD dans les urines.

    Il agit sur les connexions entre les neurones (synapses) qui r?gulent l'information dans le syst?me nerveux central. Il agit simultan?ment sur plusieurs neurotransmetteurs. Il se fixe sur les r?cepteurs 2A de la s?rotonine ce qui explique la sensibilit? accrue aux couleurs, toucher et sons. Il perturbe le glutamate en l'activant, ce qui explique les troubles et la vitesse de la pens?e. Enfin, il stimule le circuit de la dopamine, ce qui explique la sensation d'euphorie.

    Le LSD induit un ?tat modifi? de conscience. Du fait de son caract?re hallucinog?ne, les effets du LSD peuvent varier en fonction de nombreux facteurs tels que les exp?riences pass?es, l'?tat d'esprit, la personnalit? et l'environnement au moment de la prise, ainsi que la puissance de la dose. Il peut ?tre consid?r? comme enth?og?ne (Un enth?og?ne est une substance qui engendre (? -gen ?) Dieu ou l'Esprit (? -theo ?) ? l'int?rieur de soi (? -en ?)) du fait de la r?currence de r?cits d'exp?riences mystiques de la part d'usagers. Le LSD est un hallucinog?ne, dans le sens o? il perturbe l'ensemble des cinq sens et ne g?n?re pas n?cessairement des hallucinations visuelles mais plut?t des illusions : d?formation des motifs g?om?triques en mouvement, couleurs plus lumineuses, tra?n?es color?es derri?re les objets en d?placement, mauvaise appr?ciation des distances etc. Il g?n?re donc des modifications sensorielles dans leur ensemble.

    Les effets psychiques incluent des perceptions visuelles de type pseudo-hallucinatoire (l'usager sait que la perception n'est pas r?elle), des distorsions spatio-temporelles (perte de la notion du temps), des perceptions d?form?es du corps, une confusion des sens (ou synesth?sie, sensation de voir les sons et d'entendre les couleurs), ainsi que des troubles des affects, des ph?nom?nes de d?personnalisation et une prise de conscience d'?v?nements refoul?s. Les effets psychoactifs du LSD s'interpr?tent du point de vue de la psychiatrie comme une perte des fronti?res de l'Ego. Cette perte de fronti?re induit notamment deux ?tats majeurs et extr?mes. D'un c?t?, le bad trip qui se caract?rise par une suractivation du thalamus et une sous-activation du cortex. Et de l'autre, l'extase mystique qui se caract?rise par une grande activit? de plusieurs zones du cortex et une mise en veilleuse de l'amygdale.

    D?s la premi?re prise, il peut g?n?rer des accidents psychiatriques graves et durables, ainsi que des troubles de la perception. Il s'agit d'angoisses, de phobies, d'?tat confusionnel, de d?pression, voire de bouff?es d?lirantes aigu?s. Il peut aussi amorcer des manifestations de la schizophr?nie chez les personnes affect?es par cette maladie. Cette exp?rience peut avoir des effets psychologiques n?gatifs ? long terme, tels la parano?a et la d?pression.

    Les premiers effets du LSD surviennent g?n?ralement entre trente minutes et quatre-vingt-dix minutes apr?s l'ingestion, bien que certains usagers puissent ressentir les premiers effets apr?s dix minutes seulement. L'usager novice peut ne pas se sentir partir. La p?riode active peut durer de cinq ? dix heures, voire douze heures. La mont?e s'effectue par ? paliers ? et l'utilisateur peut croire, par moment, retrouver sa lucidit?.

    ? court terme, il entra?ne euphorie avec fous rires, crampes musculaires, tremblements, incoordination, troubles du rythme cardiaque, hypotension, vasoconstriction art?riolaire, hyperthermie dont transpiration, dilatation de la pupille, pilo-?rection, hyper-salivation, hyperglyc?mie, naus?es, vomissements.

    Lorsque les effets s'estompent - descente - la fatigue appara?t. Cela peut g?n?rer un ?tat d?pressif.

    Le LSD a ?t? utilis? avec succ?s comme th?rapie de l'alcoolisme et de l'h?ro?nomanie, ainsi que de la douleur, de l'anxi?t? et de la d?pression des patients canc?reux en fin de vie.

    Pour l'usage priv?, le LSD est d?pos? sous forme de goutte sur de petits carr?s de papier pr?-d?coup?s plus ou moins ?pais (buvard), imprim?s ou non. Les motifs imprim?s servent souvent ? d?signer le genre (exemple : des ? pano ? pour des petits carr?s imprim?s avec un dessin de Panoramix, le druide ? la fameuse potion magique dans Ast?rix). Ils peuvent aussi porter des noms charg?s de r?f?rence culturelle comme Purple Haze (le titre d'une chanson de Jimi Hendrix). Un carr? pr?-d?coup? est consid?r? comme une dose unique. Plus exceptionnellement, il se pr?sente sous forme liquide, de ? micropointe ?, voire de g?latine. Il se consomme g?n?ralement par voie orale, quelques r?cits font ?tat de consommation par absorption oculaire ou de consommation par injection intraveineuse (A BANNIR).

    Selon la l?gende urbaine, la dose de substance psycho-active contenue sur un carton de LSD varie de 50 ? 400 microgrammes. Dans la pratique, il est fr?quent que ce qui est vendu comme ?tant du LSD n'en contienne en fait pas (selon les sources dans plus de 50% des cas, d'apr?s des tests effectu?s sur des saisies en 2000 en France par l'OFDT, ou dans un tiers des cas selon un rapport de la TREND). Les doses (sur un carton) varient donc entre 0 et 400 microgrammes. La dose hallucinog?ne se situe, elle, entre 100 et 300 microgrammes.

    Il est surtout consomm? en Asie de l'Est et Asie du Sud-Est. Partout ailleurs sa consommation passe pour devenir anecdotique. En Europe, la consommation de LSD d?passe rarement 1% de la population.


    ARGOT :

    Les usagers utilisent des termes identiques ? ceux utilis?s par les usagers de drogue par voie orale notamment l'ecstasy par exemple :

    * ? gober ? (ou b?go verlan) : action d'avaler un carton de LSD ;
    * ? perch? ? (ou ch?p?re ou shepper en verlan) : le fait d'?tre sous l'effet du LSD ;
    * ? mont?e ? : le d?but des effets ;
    * ? descente ? : la fin des effets.

    Le terme ? tripper ? servait originellement ? d?signer exclusivement les effets du LSD mais son usage se g?n?ralise dans un synonyme de d?lire et serait plus ? rapprocher maintenant du terme bad trip dont il a repris le sens de ? voyage ?.

    Les termes ? scotch? ? ou ? coll? ? sont utilis?s pour d?crire les usagers chez qui les effets persistent durablement.

    Les termes ? timbre ?, ? carton ? ou ? buvard ? d?signent un petit morceau de papier pr?-d?coup? imbib? de LSD pour ?tre consomm?.

    Le terme ? acid head ? d?signe les usagers ayant pris plusieurs fois du LSD. En effet, l'exp?rience sous LSD peut changer la vie de fa?on si radicale que certains se contentent d'une seule prise, refusant d'affronter ce type de transformation encore une fois.

    Le terme ? acid facism ? d?signe le fait de faire consommer du LSD ? une personne ? son insu. Cette m?thode d?coule de l'id?e que la consommation de LSD est b?n?fique car elle entra?ne des modifications d?finitives mais n?cessaires de la personnalit?.


    Il existe d'autres mol?cules proches du LSD autant par leurs effets psychiques que par leur structure chimique. Elles appartiennent toutes au groupe des indoles et sont d?riv?es de la tryptamine.

    C'est le cas de la psilocybine et de la psilocine, toutes deux isol?es par Hofmann du Psilocybe mexicana, un champignon consid?r? comme sacr? et connaissant un usage rituel. Selon Hofmann, elles procurent des visions moins color?es que le LSD.

    Il est souvent compar? au LSA (acide d-lysergique amide) dont la structure et les effets sont proches.
    Le LSA est naturellement pr?sent dans certaines plantes d'usage rituel comme Rivea corymbosa (ololiuqui), Argyreia nervosa (Hawaiian baby woodrose ou liane d'argent) et Ipomoea violacea (tlitliltzin ou Morning Glory).



    Hop nouvelle pages ouvertes :

    Page 1 : La liane d'argent ou rose des bois (aussi connue sous son nom anglais Hawaiian baby woodrose) de nom scientifique Argyreia nervosa est une liane de la famille des convolvulac?es. Les graines contiennent des alcalo?des psychotropes : l'ergine ou LSA, qui est tr?s proche du LSD mais aussi de l'isoergine et de l'ergom?trine. Elle compte parmi les rem?des traditionnels de la m?decine ayurv?dique o? elle est utilis?e comme aphrodisiaque, tonique nerveux, dans le traitement du diab?te et de l'arthrite.
    Le mol?cule active de la Liane d'argent est l'ergine (LSA), les graines sont g?n?ralement m?ch?s ou parfois infus?es et trois graines sont n?cessaires pour une prise. Les usagers d?crivent des effets hallucinog?nes, ? rapprocher du LSD en moins intense et durant environ six heures ; le principal effet tient dans un sentiment de bien-?tre, d'euphorie. Certains usagers d?crivent des douleurs physiques (naus?es, crampes, vomissements) assez fortes les ayant d?finitivement convaincus de ne plus utiliser ce produit.

    Page 2 : Turbina corymbosa est une esp?ce de plante proche du volubilis de la famille des Convolvulaceae. Elle est originaire d'Am?rique latine (du nord du Mexique au sud du P?rou) mais qui est d?sormais trouvable un peu partout. C'est une plante vivace grimpante ? fleur blanche, souvent utilis?e comme plante ornementale.
    "


    Pas plus d'infos pour cette plante malheureusement. Je retourne sur la page du LSD : ...
    En fait, j'?tais ? la fin de la page.
    Bon, je n'ai plus qu'? continuer de mettre mes musiques sur D?d?.


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